2015, les associations se mobilisent et font bloc pour exiger de l’Etat de rendre accessible aux consommatrices la composition des protections périodiques. Sept ans plus tard, la réponse est enfin arrivée. Olivier Véran, Ministre de la santé, a ainsi annoncé le 11 mars dernier que les compositions seront inscrites sur les emballages « au 1er janvier 2023 au plus tard ». Une avancée arrachée de haute lutte, à laquelle s’ajoutent la divulgation des précautions d’utilisation et effets indésirables pouvant survenir.
Pourquoi est-il si difficile de connaitre les compositions ?
En France, contrairement aux Etats-Unis, au Canada ou au Japon, la réglementation place les protections périodiques non pas dans la catégorie des dispositifs médicaux, mais dans celle des produits de consommation courante. Une distinction majeure expliquant le silence partiel des industriels sur leurs marchandises.
Un premier palier avait été franchi en février 2020 grâce à la parution d’un rapport parlementaire préconisant l’obligation de mentionner sur les emballages la présence de substances toxiques afin de prévenir tout risque de « choc toxique menstruel ».
Prenez soin de vous.
Mathilde