L’osthéopathie en complément d’un traitement médical.
La prise en charge par ostéopathie ne se substitue pas au traitement médical mais peut l’accompagner.
Elle peut permettre parfois de « gagner du temps » en retardant un peu, une intervention chirurgicale par exemple. Ceci a notamment un intérêt pour les jeunes patientes nullipare (qui n’ont pas encore eu d’enfant).
L’endométriose crée avec le temps des adhérences. Petit à petit les régions du petit bassin, de l’abdomen, du bassin et des lombaires vont perdre en mobilité. Par des techniques externes et douces l’ostéopathe va chercher à assouplir toutes ces zones du corps de manière à ce que les douleurs chroniques soient moins intenses et que vous viviez mieux avec votre maladie.
L’ostéopathe pratique tout un panel de techniques manuelles, ciblées sur les sphères gynécologique, urinaire, digestive, pulmonaire… visant à assouplir les adhérences d’endométriose.
Par ailleurs, l’ostéopathie a toute sa place en post-opératoire, un mois environ après une intervention pour travailler les cicatrices. Même petites, lorsqu’il s’agit de cicatrices de coelioscopie celles-ci sont à travailler. Le phénomène de cicatrisation pouvant être à l’origine d’adhérences post-opératoires qu’il faut essayer d’éviter.
l’ostéopathe peut vous accompagner aussi en cas de désir de grossesse « naturelle » (venir quelques jours avant l’ovulation) ou en cas de PMA (venir quelques jours avant le transfert d’embryon).
Il est bon de noter également que pour une prise en charge optimale, consulter un ostéopathe spécialisé est conseillé.

Eléonore Schmitt – Ostéopathe à Paris 16ème
L’association EndoFrance joue un rôle majeur dans le soutien quotidien des femmes atteintes
Nous organisons des rencontres amicales une fois par mois dans différentes régions, de très nombreuses conférences médicales, des ateliers avec nos sophrologues et ostéopathes référents, nous formons des infirmières dans les lycées et nous prenons bien le temps de répondre aux mails de façon à orienter les femmes aux mieux concernant la maladie et dans leurs choix des professionnels de santé.
Aujourd’hui, l’endométriose reste une pathologie méconnue. Il existe un délai moyen entre l’apparition des symptômes et le diagnostic de 6 à 10 ans, ce qui est trop long. Plusieurs travaux sont donc en cours afin de connaître les facteurs de risque de la maladie, rechercher une origine génétique, rechercher des marqueurs du diagnostic, de la sévérité et de l’évolution de la maladie et standardiser les signes radiologiques en imagerie (échographie, IRM).
Il est donc important d’encourager le développement de nouvelles molécules et de promouvoir une prise en charge multidisciplinaire des patientes.
