La ménopause, période à laquelle la femme va connaître l’arrêt de l’ovulation et la disparition des règles, est souvent lié au syndrome génito-urinaire, dans 30 à 50% des cas. Ce syndrome a un retentissement sur la qualité de vie et la sexualité des femmes. Dans cet article, nous parlerons du symptôme, mais pas que. Nous aborderons les moyens mis en place pour lutter contre ces effets.
Quels sont les symptômes ?
Cela comprend 3 différents types de symptômes :
- Vulvo-vaginaux, ce qui fait référence à la sécheresse, les douleurs, les brûlures, l’irritation, le prurit
- Sexuels, à savoir la dyspareunie
- Urinaires, comme la pollakiurie. Ce sont des envies fréquentes d’uriner de jour comme de nuit, urgences mictionnelles (urgenturies), ou bien des infections urinaires à répétition, brûlures etc…
Quels sont les traitements ?
Il existe des traitements locaux du syndrome génito-urinaire de la ménopause tels que des gels vuvlo-vaginaux lubrifiants et hydratants, avec ou sans hormones.
Les lubrifiants, principalement appliqués avant un rapport sexuel, n’ont pas d’effet à long terme.
Pour les traitements hormonaux, il est préconisé de l’effectuer avec des petites doses. Notamment chez les patientes à haut risque du cancer du sein. De plus, les femmes avec antécédent de cancer hormono-dépendant ne sont pas éligibles aux traitements oraux et la voie percutanée est à bien discuter.
Parmi les traitements non hormonaux proposés, l’utilisation du laser fractionné au CO² se développe dans cette indication. Il semble apporter un bénéfice aux patientes souffrant du syndrome génito-urinaire en diminuant l’inconfort génital et vulvaire. Le traitement se réalise en consultation sans anesthésie, sans préméditation. Trois séances espacées de 4 semaines chacune sont programmées.
Un examen clinique complet doit être effectué avant chaque séance. En conclusion, le laser peut donc être une alternative intéressante pour certaines femmes.
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