Chaque individu engagé dans une lutte contre le cancer endure un parcours difficile nuisant à ses bien-être et confort. Les femmes atteintes de cancers gynécologiques ne font malheureusement pas exception à la règle. Nombreuses sont celles qui témoignent de la violence sur leur organisme des traitements reçus (chimiothérapie, radiothérapie) qui souvent, les frappent avec plus de dureté encore que l’affection seule.
S’il est indispensable de rappeler que la sophrologie s’inscrit dans une démarche complémentaire à la médecine traditionnelle et qu’elle ne peut en aucun cas s’y substituer, force est toutefois de constater l’étendu de ses bienfaits.
« J’étais au plus mal physiquement et psychologiquement, je ne voyais aucune issue. J’ai cru que j’allais y rester. Puis j’ai découvert toutes les ressources en moi. J’ai découvert qu’on pouvait vivre avec la maladie. J’ai retrouvé la combativité, confiance en moi et en mon corps. La sophrologie a été un véritable alliée pour moi! » témoigne Sandrine
Pour quelles raisons de nombreuses patientes ont recours à la sophrologie ?
Parce la sophrologie (re)donne son sens au mot « être ». Ecoute, compréhension, détente, acceptation de ses sentiments et émotions sont les outils salvateurs que ce savoir-faire thérapeuthique permet d’acquérir afin -notamment- d’émousser l’influence psychique et émotionnelle néfaste de la maladie, aider à mieux vivre l’annonce du diagnostic et supporter les éventuels traitement qui surviendront.
En apprennant à reconnaitre ses émotions, à les nommer, les éprouver et les communiquer avec le plus de sérénité possible, la femme touchée par le cancer devient pleinenement actrice de l’amélioration de sa qualité de vie en agissant sur différents points: anxiété, combativité, estime de soi, fatigue, douleurs.
La sophrologie a également l’avantage d’offrir à celle qui la pratique une parenthèse de douceur réconfortante. Un instant volé au quotidien qui s’inscrira à n’en pas douter, dans sa ritournelle journalière.
Prenez soin de vous.
Marie Labigne
et Mathilde Jean-Alphonse