La grossesse extra-utérine se caractérise par une fécondation aboutie, mais une implantation et un développement anormal en-dehors de la cavité utérine. L’embryon se loge alors dans les trompes de Fallope (95% des cas), mais également chez certaines femmes, au niveau du col de l’utérus, des ovaires ou encore de l’abdomen.

Quels sont les risques de grossesse extra-utérine ?
Représentant 2% des grossesses, la GEU, par sa croissance, peut s’avérer extrêmement dangereuse pour la femme enceinte, en provoquant de sévères hémorragies. C’est pourquoi, afin de prévenir ces risques, il est indispensable qu’un.e gynécologue ou sage-femme.homme puisse détecter la GEU au plus tôt – généralement entre les 7e et 16e semaines d’aménorrhées – afin d’accompagner au mieux la nécessaire interruption de grossesse.
Quels sont les signes d’une grossesse extra-utérine ?
La GEU est un phénomène qui, lorsqu’il survient au cours du parcours de maternité de la femme, s’avère profondément traumatique. Car, contrairement à la fausse couche – perte tout aussi douloureuse pour la future maman et le couple- le développement de l’embryon a bien lieu et pourtant, la grossesse doit être interrompue. Nombreuses sont donc les patientes à s’inquiéter à ce propos dès les premières semaines de grossesse. En connaître les signes et symptômes est donc indispensable à la fois pour s’aider à l’apaisement, mais également, pour pouvoir s’alarmer au plus tôt de la possible existence d’une grossesse extra-utérine.
En voici les symptômes :
- Une augmentation faible de l’hormone de grossesse autrement appelée Bêta-HCG.
- Des saignements marrons ou noirs.
- Des vertiges
- De la fièvre
- Des douleurs dans le bas-ventre
Comment sauver une grossesse extra-utérine?
Malheureusement, il n’est pas possible de sauver une grossesse extra-utérine. En effet, son évolution représentant un risque majeur pour les vie et santé de la future mère, il est indispensable de l’interrompre.
Lorsque la GEU est détectée suffisamment tôt, l’intervention chirurgicale peut cependant être évitée. Dans ce cas, il est alors proposé à la patiente soit la réalisation d’une injection intramusculaire, soit l’ingérence de deux comprimés pour nécroser l’oeuf.
Mathilde