L’IVG médicamenteuse ou interruption volontaire de grossesse médicamenteuse permet d’interrompre une grossesse grâce à la prise de deux comprimés.

La Haute autorité de Santé a récemment mis à jour ses recommandations concernant cet acte médical :
- Pérennisation de l’allongement du délai à 9 semaines d’aménorrhée. La crise sanitaire liée à la COVID-19 a entrainé un bouleversement quant au calendrier d’accueil et de prise en charge des patients, et notamment celui des femmes désirant mettre fin à leur grossesse. Le terme maximum pour recours à l’avortement médicamenteux avait alors été prolongé, passant de 7 à 9 semaines d’aménorrhée. Une disposition d’abord provisoire, aujourd’hui entérinée.
- Mise en place d’un suivi simple, rapide et efficace, grâce à l’obtention d’un rendez-vous avec un médecin ou une sage-femme dans les cinq jours suivant la demande.
- Fluidité du circuit de prise en charge et accessibilité pour toutes. Pour y parvenir, la consultation médicale préalable à l’IVG est désormais possible en téléconsultation.
Par ailleurs, il est important de noter que ces nouvelles dispositions ne modifient nullement la séquence consultative relative à l’IVG médicamenteuse déjà existante. Il s’agira toujours pour la femme de :
- Se voir proposer par le.la professionnel.le de santé qui l’accueillera lors de sa première consultation un entretien psychosocial permettant l’information, l’écoute et le soutien.
- Rencontrer lors d’un second rendez-vous intervenant 15 jours après la prise des comprimés son.a praticien.ne afin de s’assurer de l’interruption de la grossesse.
- Le cas échéant, et si l’IVG médicamenteuse n’a pas fonctionné, le recours à une IVG chirurgicale si la patiente souhaite poursuivre le processus.
Mathilde